Historique Conçu en réponse à une spécification de l'OTAN émise au début des années cinquante concernant un avion de chasse et d'attaque léger, le G-91 R ne fut pris en compte que par l'Allemagne de l'Ouest et l'Italie. Plusieurs versions de cet appareil sont en service dans l'Aeronautica Militare Italiana : les G-91R/lA et 1B (avec un fuselage et un train d'atterrissage renforcés) d'attaque et de reconnaissance (45 exemplaires), servant au sein des 141 et 1031 Gruppi, basés à Trévise-San Angelo; le G-91T biplace, pour la formation des pilotes et l'entraînement au tir; et le G-91T/l, armé de deux mitrailleuses de 12,7 mm et comportant deux points d'attache sous voilure. Ces deux dernières variantes équipent les 201° et 204° Gruppi de la Scuola Volo Basico Avanzato Aviogetti, installée à Amendola.
Peu après l'entrée en service du G-91R, la branche aéronautique de la firme Fiat (devenue Aeritalia) constata que le turboréacteur qui l'équipait n'était pas assez puissant pour le fuselage de l'appareil. Fiat réalisa donc un prototype, désigné G-91Y, propulsé par deux turboréacteurs J85. Cette machine, qui pouvait emporter une charge offensive plus importante et qui était équipée d'un siège éjectable zéro-zéro, se révéla particulièrement efficace en combat aérien. Le G-91Y (67 exemplaires) effectua son vol initial en décembre 1966; depuis, 38 avions de ce type sont encore en service comme appareils légers d'attaque et de reconnaissance. au sein du 131 Gruppo, basé à Brindisi, et du 1011 Gruppo, installé à Cerva-San Giorgio, en attendant d'être remplacés par l'AMX italo-brésilien. |