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LA GRANDE GUERRE (1914-1918) Appareils de chasse, de reconnaissance et bombardiers de la première guerre mondiale.

MORANE-SAULNIER Type N

Historique Le premier Morane-Saulnier Type N fut présenté en juillet 1914 au meeting d'Aspern, en Autriche, par Roland Garros. Doté d'une voilure parasol commune, l'appareil se distinguait par un fuselage de section circulaire et un empennage muni d'une dérive fixe. Le premier Type N militaire utilisé sur le front français appartenait à l'escadrille MS-23, et fut baptisé "Le Vengeur" par Eugène Gilbert. Le plus célèbre pilote de Type N fut sans nul doute Jean Navarre, la "Sentinelle de Verdun". L'as Adolphe Pégoud sut aussi habilement en tirer parti. Cet excellent chasseur fut utilisé par le Royal Flying Corps britannique et l'aéronautique militaire russe. Les Anglais l'appelaient, de manière erronée, "Morane Bullet".

Données techniques Moteur : 1 Le Rhône 9C rotatif de 80 ch Vitesse maximale : 145 km/h Plafond : 4000 m Masse à vide : 290 kg Masse au décollage : 445 kg Envergure : 8,15 m Longueur : 5,83 m Armement : 1 mitrailleuse fixe Hotchkiss de 8 mm ou 1 Vickers ou 1 Lewis de 7,7 mm Premier vol : juillet 1914

Reproduction Maquette REVELL, réf. 4174 Envergure : 113 mm soit 8,14 m en réel Longueur : 81 mm soit 5,83 m en réel

FOKKER E.III

Données techniques Moteur : 1 Oberursel U.I à 9 cylindres Vitesse maximale : 140 km/h Plafond : 4100 m Masse au décollage : 610 kg Envergure : 9,50 m Longueur : 7,20 m Hauteur : 2,40 m Armement : 1 ou 2 Mitrailleuse(s) Spandau 7.92 mm Premier vol : 1915 Production : 260 appareils

Reproduction Maquette XX

LFG ROLAND C-11

Historique Après s'être consacrée à la construction sous licence d'appareils Albatros, la firme Roland réalisa, grâce à l'ingénieur Tantzen, un appareil original. le LFG Roland C-11 Walfish. De conception assez révolutionnaire, ce biplan présentait une aile supérieure posée directement sur la partie haute du fuselage. Elle était reliée au plan inférieur par un seul pylône profilé. Cette fomlule, éliminant les mâts de cabane et de cellule traditionnels, permettait une réduction sensible des traînées. Le pilote et l'observateur qui opéraient dans des habitacles à l'air libre, bénéficiaient d'un champ de vision parfait vers l'avant et le haut mais assez restreint vers le bas malgré des échancrures pratiquées dans les plans. Le prototype du Roland C-11 vola en octobre 1915 mais fut rapidement perdu lors des premiers essais. Un second engin expérimental permit de mieux comprendre les défauts de l'appareil et de tenter de remédier au manque de stabilité directionnelle, à la fragilité des ailes, à la faible vitesse ascensionnelle. Les premiers appareils arrivèrent aux unités de reconnaissance et d'escorte au début de 1916. Bien qu'opérant en général en formation importante et sous la protection de chasseurs, les Roland C-11 payèrent un lourd tribut lors des combats livrés en particulier sur la Somme. Trois cents machines de toutes versions furent au total produites.

Données techniques Moteur : 1 Mercedes D.3 à 6 cylindres de 160 ch Vitesse maximale : 165 km/h Plafond : 5700 m Masse à vide : 925 kg Masse au décollage : 1285 kg Envergure : 10,30 m Longueur : 7,70 m Armement : 1 mitrailleuse Spandau 08/15 de 7,92 mm à l'avant et 1 mitrailleuse Parabellum de même calibre à l'arrière, les 2 étant chargées à 500 coups Premier vol : octobre 1915 Production : 300 appareils

Reproduction Maquette AIRFIX, réf. 1077 Envergure : 142 mm soit 10,22 m en réel Longueur : 106 mm soit 7,63 m en réel

ROYAL AIRCRAFT FACTORY RE 8

Données techniques Moteur : 1 Hispano-Suiza à 12 cylindres, à refroidissement par air de 150 ch construit sous licence Vitesse maximale à 1500 m : 166 km/h Plafond : 4100 m Masse à vide : 1840 kg Envergure : 12,98 m Longueur : 8,48 m Armement : 1 mitrailleuse Vickers de 7,62 mm à l'avant et 1 ou 2 mitrailleuses Lewis à l'arrière; 260 kg de bombes Premier vol : 1916 Production : 4077 appareils

Reproduction Maquette AIRFIX, réf. 1076 Envergure : 182 mm soit 13,1 m en réel Longueur : 118 mm soit 8,5 m en réel

ANATRA Anasal DS

Données techniques Moteur : 1 Salmson Canton-Unne de 150 ch Vitesse maximale : 150 km/h Plafond : 4300 m Masse au décollage : 1164 kg Envergure : 11,40 m Longueur : 8,10 m Armement : 2 mitrailleuses, une fixe pour le pilote, l'autre orientable pour l'observateur Premier vol : 1916 Production : 100 appareils

Reproduction Maquette EMHAR, réf. 1002 Envergure : 171 mm soit 12,31 m en réel Longueur : 122 mm soit 8,78 m en réel

SOPWITH Pup

Historique Ce chasseur doit son sobriquet de "Pup" le chiot, au fait qu'il était la presque parfaite réduction du Sopwith un et demi Strutter. Sa mise au point se fit à partir de l'avion personnel de Harry Hawker, pilote d'essais de la Sopwith Aviation Company. Dès les premiers essais, fin 1915, le Pup fit preuve d'une maniabilité exceptionnelle qui compensait largement le manque de puissance du moteur rotatif Le Rhône de quatre-vingts chevaux vapeur (le même que sur le Nieuport 11). A la vue des performances, le gouvernement britannique devait passer commande de mille sept cent soixante-dix appareils de ce type pendant la durée du conflit. Ils furent affectés au RFC et au RNAS dès 1916, époque à partir de laquelle ils acquirent une réputation redoutable. Une série d'appareils destinés à l'intervention furent équipés d'un moteur Gnôme monosoupape qui améliorait la vitesse ascensionnelle, ce fut la seule modification notable que subit le Pup. Les Pup livrés au Royal Naval Air Service furent utilisés dans des expériences menées en vue de permettre des opérations à partir de navires. C'est dans ce cadre que le Squadron Commander Dunning aux commandes d'un Pup réussit le 2 août 1917 le premier appontage sur un porte-avions.

Données techniques Moteur : 1 Le Rhône rotatif de 80 ch Vitesse maximale à 0 m : 180 km/h Plafond : 5300 m Masse à vide : 355 kg Masse au décollage : 555 kg Envergure : 8,08 m Longueur : 5,89 m Armement : 1 mitrailleuse Vickers de 7,7 mm synchronisée tirant à travers l'hélice; 4 bombes de 25 kg sous les ailes Premier vol : février 1916 Production : 1770 appareils

Reproduction Maquette AIRFIX, réf. 1082 Envergure : 112 mm soit 8,06 m en réel Longueur : 82 mm soit 5,9 m en réel

SPAD SVII Vieux Charles

Historique L'avion est affecté, au début de février 1917 au lieutenant Georges Guynemer, qui, le 7 février abat un avion allemand à l'intérieur des lignes ennemies. Cette victoire qui aurait dû être la 31 ème de Guynemer ne sera pas homologuée. Guynemer remporte sa 48 ème victoire le 7 juillet 1917. Ce sera la dernière de l'avion car il prend ensuite en compte le SPAD XII canon S382. Entre ces deux dates, le S254 et son pilote ont remporté 19 victoires dont 18 homologuées et en particulier trois le 16 mars et quatre le 25 mai. Après la mort du capitaine Guynemer, le S254 qui est resté au fond des hangars de l'escadrille n° 3 des Cigognes est exposé aux Invalides à Paris, où il reste suspendu à la voûte d'une galerie jusqu'en 1969, date de son transfert à l'Ecole de l'Air. Pris en charge par le Musée de l'Air et de l'Espace en 1979, sa restauration commence en 1981 ; elle dure deux ans. Sur le fuselage réentoilé de neuf est collée la toile originale de 1917 afin que reste vivant ce témoin de tant d'heures de gloire.

Données techniques Moteur : 1 Hispano-suiza 8Ac en V développant 180 ch Vitesse maximale à 2000 m : 191 km/h Plafond : 5500 m Masse à vide : 500 kg Masse au décollage : 755 kg Envergure : 7,82 m Longueur : 6,16 m Hauteur : 2,25 m Armement : 1 mitrailleuse Vickers de 7,7mm synchronisée Premier vol : avril 1916 Production : 6000 appareils

Reproduction Maquette AIRFIX, réf. 1081 Envergure : 108 mm soit 7,78 m en réel Longueur : 85 mm soit 6,12 m en réel

BRISTOL F2-B Fighter

Historique Le Bristol Fighter, construit à 4.470 exemplaires entre 1916 et 1926, fut l'un des meilleur chasseurs biplaces de la Première Guerre mondiale. En mars 1916, la firme Bristol acheva la mise au point du R.2A, propulsé par un moteur Beardmore de 120 ch, destiné à remplacer le biplace RE.8 de reconnaissance. Le R.2A, remotorisé avec un moteur Hispano-Suiza de 150 ch et doté d'une voilure sesquiplan, fut redésigné R.2B. De configuration biplane, cet appareil, conçu au départ pour la reconnaissance et doté d'un moteur Rolls-Royce Falcon de 190 ch, impressionna tant ses utilisateurs que les Britanniques décidèrent de le transformer en chasseur, sous la désignation de F.2A. Le prototype de cet appareil effectua son vol initial en septembre 1916, avec un moteur Rolls-Royce Falcon. Le F.2 de série entra en service opérationnel en février 1917, d'abord comme biplace classique de bombardement léger, ensuite en tant que chasseur pur. Principale version de série de cet avion, le F.2B (3 100 exemplaires) se caractérisait par un moteur plus puissant et un fuselage transformé, qui permettait au pilote de bénéficier d'un plus large champ visuel. Le F.2 ne convainquit pas immédiatement les pilotes de chasse britanniques. Mais, une fois ces derniers habitués à une machine assez lourde et à la présence d'un mitrailleur, il obtint de bons résultats dans les affrontements aériens, le F.2B à moteur Falcon III se révélant le modèle le plus fiable. Les Etats-Unis envisagèrent de construire près de 2.000 Fighter à moteur Liberty, mais ce projet fut révisé à la baisse du fait de l'arrêt des hostilités.

Données techniques Moteur : 1 Rolls-Royce Eagle Falcon III de 275 ch Vitesse maximale à 1500 m : 195 km/h Plafond : 6100 m Masse au décollage : 1480 kg Envergure : 11,96 m Longueur : 7,85 m Armement : 1 mitrailleuse Vickers et 1 Lewis de 7,7 mm; 12 bombes de 9,1 kg Premier vol : septembre 1916 Production : 3100 appareils

Reproduction Maquette AIRFIX, réf. 1080 Envergure : 167 mm soit 12,02 m en réel Longueur : 110 mm soit 7,92 m en réel

ROYAL AICRAFT FACTORY Scout SE-5A

Historique Avec le SE.5a, entré en service au milieu de l'année 1917, le Royal Flying Corps possédait un chasseur pouvant rivaliser avec les meilleurs appareils allemands. Le SE.5a disposait d'une puissance de feu égale à celle des chasseurs de la série Albatros, et son moteur de 200 ch procurait au chasseur britannique un avantage certain sur ses adversaires. Conçu en même temps que le Camel, le SE.5 effectua son vol initial en décembre 1916. Cet appareil, propulsé par un puissant moteur en étoile Hispano-Suiza de 150 ch, était armé d'une mitrailleuse Vickers tirant à travers l'hélice et d'une mitrailleuse Lewis montée sur le plan supérieur de la voilure. En avril 1917, 82 SE.5 entrèrent en service au sein du Royal Flying Corps; ils furent suivis, au milieu de l'année 1917, par le SE.5a (5 121 exemplaires), équipé d'un moteur de 200 ch. Mais, en raison de la lenteur de la fabrication de ce type de moteur, la plupart des SE.5a furent dotés de Wolseley Viper. A la fin de l'année 1917, presque tous les squadrons du RFC étaient pourvus de SE.5a ou de Sopwith Camel. Il fut notamment très apprécié par un certain nombre d'as, dont le célèbre Mannock, pour ses performances et sa plus grande stabilité face au Camel, ce dernier étant plus maniable.

Données techniques Moteur : 1 Wolseley Viper de 200 ch Vitesse maximale à 0 m : 220 km/h Masse au décollage : 880 kg Envergure : 8,11 m Longueur : 6,37 m Armement : 2 mitrailleuses Vickers et Lewis de 7,7 mm; 4 bombes de 11,3 kg Premier vol : décembre 1916 Production : 5205 appareils

Reproduction Maquette ESCI, réf. 9016 Envergure : 110 mm soit 7,92 m en réel Longueur : 88 mm soit 6,34 m en réel

DE HAVILLAND DH4 Airco

Historique Le biplan biplace de type classique Airco DH.4. construit en bois et entoilé. bénéficiait d'empennages haubanés et d'un calage de plan fixe modifiable, de façon à permettre au pilote le réglage de son appareil en vol. Le train d'atterrissage comprenait deux roues principales et une béquille arrière tandis que le fuselage disposait de deux postes bien séparés, aménagement qui fut considéré plus tard comme un désavantage, Bien que de conception très orthodoxe, cet engin connut la célébrité. Le succès du DH.4 fut assuré grâce à la fiabilité du modèle Eagle de deux cent cinquante chevaux et d'une autre version développant trois cent soixante-quinze chevaux, designée Eagle Vlll. Entré en service dans le Squadron 55 du Royal Flying Corps au début de l'année 1917 le DH.4 intégra, au printemps de 19l8, neuf unités de la RAF et treize escadrilles américaines. La machine servit aussi au sein du Royal Naval Air Service, où elle remplit des missions de patrouilles côtières. Considéré comme le meilleur bombardier de jour en activité pendant la première guerre mondiale, il participa à la lutte anti-sous-marine et aux attaques lancées contre Zeebrugge. L'un d'eux, piloté par le major E. Cadbury, détruisit le 5 août 19l8, le fleuron de la flotte des dirigeables de la Marine impériale allemande, le Zeppelin L. 70.

Données techniques Moteur : 1 Rolls-Royce Eagle à 8 cylindres développant 375 ch Vitesse maximale à 0 m : 230 km/h Plafond : 7163 m Masse à vide : 1083 kg Masse au décollage : 1575 kg Envergure : 12,92 m Longueur : 9,35 m Hauteur : 3,35 m Armement : 2 mitrailleuses Vickers et Lewis de 7,7 mm; 2 bombes de 104 kg ou 4 bombes de 50 kg Premier vol : 1917 Production : 6295 appareils

Reproduction Maquette AIRFIX, réf. 1079 Envergure : 179 mm soit 12,89 m en réel Longueur : 130 mm soit 9,36 m en réel

FOKKER DR1 Triplan

Historique Le Fokker Dr 1, qui fut l'un des plus célèbres avions de chasse allemands de la Première Guerre mondiale, affichait d'excellentes performances dans tous les domaines, mais plus spécialement dans ceux de la vitesse ascensionnelle et de la maniabilité. Utilisé notamment par le grand as Manfred Von Richthofen, cet appareil conçu par Reinhold Platz, se présentait comme un triplan aux envergures réduites et était propulsé par un moteur rotatif. Entré en service au mois d'août 1917, le Dr I fut construit à raison de 420 exemplaires jusqu'en mai 1918. Quand il fut dépassé, il ne fut plus utilisés que pour des missions défensives. Le chasseur triplan monoplace Dr I était le modèle de série du Fokker V5 ; il se distinguait du V 4 par son moteur Le Rhône de 110 ch et son aile centrale d'envergure intermédiaire l'appareil atteignit le front en octobre 1917. En réalité, le second et le troisième appareil construits en série avaient été évalués à Courtrai à partir de la fin du mois d'août par la jasta de Manfred Von Richthofen. Armé de deux mitrailleuses synchronisées LMG 08/15 de 7,92 mm, le Dr I était propulsé par un moteur Oberursel Ur II de 110 ch, copie du moteur rotatif Le Rhône à 9 cylindres. Le Dr I, extrêmement maniable, remporta en combat aérien des succès foudroyants ; mais les livraisons aux Fliegertruppen furent ralenties par la pénurie de moteurs et la nécessité de remplacer les ailes de tous les appareils fabriqués en série, dont les normes de fabrication étaient considérées comme inacceptables par l'Idflieg. Tous les premiers V5 furent mis aux normes et livrés sous le nom de Dr 1 : c'est ainsi que 320 exemplaires furent livrés aux Fliegertruppen.

Données techniques Moteur : 1 Oberursel UR.2 de 110 ch Vitesse maximale à 4000 m : 165 km/h Plafond : 6000 m Masse au décollage : 584 kg Envergure : 7,19 m Longueur : 5,77 m Armement : 2 mitrailleuses fixes Spandau LMG 08/15 de 7,62 mm chargées à 500 coups Premier vol : 1917 Production : 321 appareils

Reproduction Maquette AIRFIX, réf. 1074 Envergure : 98 mm soit 7,06 m en réel Longueur : 77 mm soit 5,54 m en réel

SOPWITH Camel 2F1

Historique Le Sopwith F-1 assura la relève du Pup dans l'aviation de chasse britannique de la première guerre mondiale. Inspiré de son prédécesseur, il affichait un poids supérieur mais était doté d'un moteur plus puissant lui offrant une plus grande maniabilité. La possibilité d'effectuer des virages particulièrement serrés sur la droite donna aux pilotes du Camel une supériorité dans l'effet de surprise sur l'ennemi. Les résultats du Camel furent remarquables, près de trois mille victoires peuvent être portées à son crédit. Utilisé comme intercepteur aussi bien de jour comme de nuit. il fut le principal artisan de la défense du ciel britannique contre les raids de Gotha allemands. Monoplace, le Sopwith Camel était un biplan pouvant atteindre la vitesse de cent quatre-vingt-cinq kilomètres à l'heure. L'armement était constitué de deux mitrailleuses de sept millimètres sept tirant vers l'avant. Parmi les recherches entreprises à partir du F-1, il faut noter les deux prototypes. le F-1/1 doté d'une voilure effilée et le TF-l équipé de deux mitrailleuses tirant à travers le plancher. Mais seule la version 2F-1 conçue pour l'aviation embarquée fut réalisée. Jusqu'à la fin de la guerre. Sopwith assembla cinq mille quatre cent quatre-vingt-dix appareils.

Données techniques Moteur : 1 Bentley BR.1 de 150 ch Vitesse maximale : 195 km/h Plafond : 5790 m Masse au décollage : 667 kg Envergure : 8,53 m Longueur : 5,72 m Armement : 2 mitrailleuses Vickers et Lewis MG de 7,62 mm; 2 bombes de 22 kg Premier vol : janvier 1917

Reproduction Maquette AIRFIX, réf. 1075 Envergure : 118 mm soit 8,5 m en réel Longueur : 79 mm soit 5,69 m en réel

SPAD S.XIII

Historique Pour succéder au prestigieux Spad S.VlI, un appareil fut mis au point à partir du même concept. mais avec des possibilités techniques très supérieures : ce fut le chasseur S.XIII, qui rencontra un succès considérable, attesté par une production de 8472 unités et qui participa activement aux combats de la Grande Guerre. Le S.XIII, qui quitta le sol pour la première fois en avril 1917 affichait des performances très supérieures à celles du populaire Spad S.VII. Il entra en service dès la fin du mois de mai 17. Utilisé systématiquement par les unités françaises, il fut l'avion d'as aussi prestigieux que Fonck, Guynemer, Nungesser. Il fut également employé par les unités aériennes des autres pays alliés. Le S.XIII suscitait un tel engouement que les commandes atteignirent vite des sommets. Mais la paix mit pratiquement un terme au destin de cet avion légendaire, qui fut encore utilisé par certains pays comme le Japon et la Pologne ou la Tchécoslovaquie.

Données techniques Moteur : 1 Hispano-suiza 8Be en V développant 220 ch Vitesse maximale à 2000 m : 225 km/h Plafond : 6650 m Masse au décollage : 845 kg Envergure : 8,10 m Longueur : 6,30 m Hauteur : 2,35 m Armement : 2 mitrailleuses Vickers de 7,7mm synchronisées tirant vers l'avant Premier vol : avril 1917 Production : 8472 appareils

Reproduction Maquette ACADEMY, réf. 1623 Envergure : 110 mm soit 7,92 m en réel Longueur : 84 mm soit 6,05 m en réel

ALBATROS D.V

Historique Au début de 1917 pour s'opposer aux plus récents chasseurs alliés, Albatros décida de mettre au point une version améliorée du D.III. La modification la plus importante porta sur la construction du fuselage, dont la forme ovoïde fut encore affinée, procédé qui améliora l'aérodynamique de l'avion. L' Albatros D.V commença sa carrière opérationnelle en mai 1917. Une seconde version, le D.Va, apparut au même moment. Construits en grande série, en mai 1918, près de mille D.V et D.Va étaient en service sur le front occidental, en Italie et en Palestine. Quoi qu'il en soit, cette utilisation massive ne parvint pas à réduire l'activité des chasseurs adverses. Les D.V et D.Va subirent des pertes importantes qui s'ajoutèrent aux nombreux accidents en vol.

Données techniques Moteur : 1 Mercedes D.IIa en ligne de 180 ou 200 ch Vitesse maximale à 1000 m : 186 km/h Plafond : 5700 m Masse à vide : 687 kg Masse au décollage : 937 kg Envergure : 9,05 m Longueur : 7,33 m Armement : 2 mitrailleuses de capot LMG 08/15 de 7,92mm synchronisées tirant vers l'avant à travers le champ de l'hélice Premier vol : mai 1917

Reproduction Maquette AIRFIX, réf. 1078 Envergure : 125 mm soit 9 m en réel Longueur : 102 mm soit 7,34 m en réel

NIEUPORT Ni-28 C1

Historique En juin 1917, le prototype d'un nouvel appareil baptisé Nieuport type 28 vola pour la première fois. Il s'agissait d'un chasseur monoplace disposant d'un fuselage de section circulaire et propulsé par un moteur rotatif Gnome de 160 ch. Le Nieuport 28 fut produit de façon massive pour le compte des aviations française et américaine. Mais, lorsqu'il fit son apparition, cet appareil se trouva surclassé, au niveau des performances, par le SPAD. Ces appareils furent livrés au corps expéditionnaire américain basé en France en mai 1918, qui avait un besoin urgent de chasseurs d'autant que tous les SPAD étaient alors livrés aux unités françaises. Ce fut ainsi près de trois cents Type 28 que la firme Nieuport fournit au contingent américain. Eddie Rickenbacker, qui allait devenir l'as des as américains de la Grande Guerre, pilota un de ces avions au sein de l'Aero Squadron 94. La carrière de cet appariel fut très handicapée par des problèmes de propulseur et certaines défaillances apparues au niveau de l'entoilage du plan supérieur lors de piqués prolongés. L'avion commença à être remplacé par le SPAD 13 en juillet 1918 dans les unités de l'US Army Air Service. Après la guerre, quatre de ces avions transportèrent du courrier entre Paris et Londres lors de la grève des postes françaises en 1920.

Données techniques Moteur : 1 Gnome 9N de 160 ch Vitesse maximale à 2000 m : 195 km/h Plafond : 5200 m Masse à vide : 530 kg Masse au décollage : 730 kg Envergure : 8,00 m Longueur : 6,20 m Armement : 2 mitrailleuses Vickers de 7,7 mm Premier vol : juin 1917

Reproduction Maquette REVELL, réf. 4173 Envergure : 112 mm soit 8,06 m en réel Longueur : 88 mm soit 6,34 m en réel

FOKKER D.VII

Historique Le Fokker D.VIl fut conçu par Reinhold Platz et présenté au concours des avions de chasse de l'armée impériale allemande en 1918. Platz s'étant inspiré du célèbre Fokker Dr.1, le Fokker D.VIl disposait d'une cellule et d'une voilure de même lignes que celles de son redoutable prédécesseur. Ses dimensions accrues lui permettaient cependant de mettre en oeuvre un moteur BMW plus lourd mais plus performant. Le succès de la formule fut immédiat. L'appareil fit d'emblée l'objet d'une commande de série. En avril 1918 le D.VIl entrait en lice sur le front occidental et se mesurait à armes égales avec les meilleurs appareils alliés. A la date de l'armistice, 700 exemplaires avaient été réceptionnés par l'armée allemande, Ces avions, conformément aux clauses du traité de Versailles furent livrés aux Alliés. Sa production se poursuivit cependant après guerre en Hollande.

Données techniques Moteur : 1 BMW III à 6 cylindres en ligne développant 185 ch Vitesse maximale à 1000 m : 200 km/h Plafond : 7000 m Masse au décollage : 880 kg Envergure : 8,90 m Longueur : 6,95 m Armement : 2 mitrailleuses LMG 08/15 de 7,92 mm Premier vol : février 1918

Reproduction Maquette ESCI, réf. 9015 Envergure : 123 mm soit 8,86 m en réel Longueur : 96 mm soit 6,91 m en réel

La taille des profils est proportionnelle à la taille de l'appareil représenté.
Un pixel correspond à 5 cm.