DEWOITINE D 501
|
Historique Conçu dans le cadre d'un programme lancé par le ministère de l'Air français en vue d'obtenir un chasseur monoplace destiné à remplacer le Nieuport 62, le Dewoitine D.500 était un appareil prometteur qui donna lieu à plusieurs versions et qui préfigura à certains égards le D.520. Débarrassé des mâts et autres haubans des sesquiplans, qui engendraient une importante traînée, le nouvel avion disposait d'une aile basse cantilever bien profilée. Les seuls mâts profilés étaient ceux du train d'atterrissage fixe, aux volumineux carénages de roues.
Le prototype D.500.01 effectua son vol initial le 19 juin 1932 avec un Hispano-Suiza de 660 ch. Il avait un habitacle ouvert, des ailerons courant sur toute la longueur du bord de fuite (à l'exception des deux échancrures d'emplanture, destinées à agrandir le champ de vision du pilote vers le bas) et un volumineux radiateur monté sous le moteur.
Les premiers D. 500 de série furent armés de quatre mitrailleuses Darne ou MAC 1934 de 7,5 mm, dont deux montées dans la voilure. D'autres reçurent des Colt-Browning, de trois calibres différents, des Vickers de 7,7 mm, et jusqu'à des canons Madsen de 23 mm et Oerlikon HS S7 de 20 mm logés entre les deux blocs de cylindres et tirant dans l'axe de l'hélice. Cette formule, dite du " moteur-canon", fut retenue pour la production en série, l'avion étant alors désigné D. 501.
|
Données techniques Moteur : 1 Hispano-Suiza Xbrs à compresseur développant 690 ch Vitesse maximale : 371 km/h Distance franchissable : 700 km Plafond : 8000 m Masse à vide : 290 kg Masse au décollage : 445 kg Envergure : 12,10 m Longueur : 7,60 m Armement : 1 canon HS-59 de 20 mm et 2 mitrailleuses Mac 34 en gondole Premier vol : 19 juin 1932 Production : 257 appareils
|
Reproduction Maquette HELLER, réf. 156 Envergure : 168 mm soit 12,1 m en réel Longueur : 106 mm soit 7,63 m en réel
|
  
|
 |
DEWOITINE D 510
|
Historique En 1934, le D.510 se caractérisait par un moteur de 860 ch, un avant de fuselage rallongé, des réservoirs plus grands et un train d'atterrissage affiné. En septembre 1939, plusieurs groupes de chasse volaient encore sur D.501 et D.510, mais ces avions furent retirés des premières lignes peu avant l'invasion allemande du 10 mai 1940. L'armée de l'air reçut 97 D.500, ainsi que 143 D. 500 et 29 D.510 furent recus. |
Données techniques Moteur : 1 Hispano-Suiza 12 Ycrs développant 860 ch à 3100 m et entraînant une hélice métallique tripale Ratier Vitesse maximale : 402 km/h Distance franchissable : 1000 km Plafond : 8000 m Envergure : 12,10 m Longueur : 7,94 m Armement : 1 canon HS-59 de 20 mm et 2 mitrailleuses Mac 34 en gondole Premier vol : 1934 Production : 120 appareils
|
|
  
|
 |
BLOCH MB 210
|
Historique Le BLOCH 210 était, avant la guerre, le bombardier de nuit standard de l'Armée de l'Air française et c'est à lui que revint le redoutable honneur, avec l'Amiot 143, d'ouvrir les hostilités du côté des bombardiers français.
Le MB 210 B-5 (bombardier de nuit, équipage de 5 hommes) fit son apparition en 1933. Il était alors, compte tenu de l'époque et des servitudes imposés, un avion assez fin. Le MB 210, commandé en série, fut, avec le Potez 54, le premier avion à atterrisseur escamotable en service dans l'Armée de l'Air française. L'armement, classique à cette époque, se composait de trois tourelles orientables.
Le BLOCH 210 avait été commandé pour remplacer l'antique biplan LEO-20 et le Marcel Bloch 200 à voilure haute. Un certain nombre d'accidents se produisit dans les escadres avec le MB-210 et on le gratifia bientôt du surnom de "cercueil volant" déjà appliqué au MB-200. |
Données techniques Moteur : 2 Gnome et Rhône 14N-10/11 de 910 ch Vitesse maximale : 320 km/h Distance franchissable : 1700 km Masse au décollage : 10200 kg Envergure : 22,80 m Longueur : 18,80 m Armement : 3 mitrailleuses de 7,7 mm; charge offensive de 1975 kg Premier vol : novembre 1934
|
Reproduction Maquette HELLER, réf. 80397 Envergure : 314 mm soit 22,61 m en réel Longueur : 264 mm soit 19,01 m en réel
|
  
|
 |
AMIOT Am.143
|
Historique Le STAe du Ministère de l’Air établit en 1928 une spécification pour un avion de lutte à usages multiples. Dérivé de l'Amiot 140, multiplace de combat de construction entièrement métallique, l'Amiot 143 est un bimoteur de bombardement que l'on peut qualifier de peu élégant. Le prototype effectua son premier vol début août 1934.
Quelques mois plus tard, il fit l'objet d'une commande de 113 exemplaires de série devant tous êtres livrés avant la fin de l'année 1935. Mais les premiers exemplaires de série sont pris en compte par l'armée de l'Air avec un an de retard. Une commande de 25 machines supplémentaires fut passé en avril 1937.
L'Amiot 143 se caractérisait par un puissant châssis et une forte robustesse. Doté d'un fuselage à deux ponts, il avait une voilure épaisse qui permettait à l'équipage d'accéder aux moteurs même en vol. Il se différenciait principalement de l'Amiot 140 par ses moteurs en étoile Gnôme-et-Rhône à la place des moteurs en ligne Hispano-Suiza. Plusieurs versions furent produites, se différenciant par la longueur du fuselage, le nez étant allongé de 30 cm., et par l'armement et l'installation des réservoirs. La charge de bombes était partagé entre une soute de fuselage et quatre lance-bombes sous les ailes.
Les Am.143 devaient être retiré du service le plus rapidement possible en 1938, après la rédaction du nouveau plan de modernisation de l'aviation. Mais en septembre 1939, quatres escadres de bombardement de l'Armée de l'Air étaient encore équipées d'Amiot 143 considérés comme des avions obsolètes pour l'époque. Ils effectuèrent exclusivement des missions de largage de tracts au dessus de l'Allemagne pendant la "Drôle de guerre".
Lors de la déclaration de guerre en mai 1940, 126 Am.143 étaient encore en service, dont 91 au sein d'unités opérationnelles. Ils effectuèrent des bombardements de nuit sur l'Allemagne et, même des attaques de jour et à basse altitude sur les ponts de la Meuse, dans la région de Sedan. Ils y subirent de lourdes pertes.
À l'armistice, il en restait plus de 70 exemplaires en zone libre et en Afrique du Nord et ils participèrent au pont aérien pendant la campagne de Syrie en juin 1941. Ils furent ensuite utilisés comme avion de transport au profit des alliés en Afrique du Nord et les derniers exemplaires furent retirés du service en février 1944. En tout 138 exemplaires furent construits de 1935 à 1938.
|
Données techniques Moteur : 2 Gnome et Rhône 14 Kirs/Kjrs Mistral de 1740 ch Vitesse maximale à 3400 m : 310 km/h Distance franchissable : 1200 km Plafond : 7900 m Masse au décollage : 9700 kg Envergure : 24,45 m Longueur : 18,23 m Hauteur : 5,65 m Armement : 4 mitrailleuses Mac de 7,5 mm; 800 kg de bombes en soute et 800 kg de bombes sous voilure Premier vol : avril 1935 Production : 138 appareils
|
Reproduction Maquette HELLER, réf. 80390 Envergure : 341 mm soit 24,55 m en réel Longueur : 252 mm soit 18,14 m en réel
|
  
|
 |
MORANE-SAULNIER MS 406 C1
|
Historique Fabriqué en 1935, le prototype du Morane-Saulnier MS 406 vola pour la première fois, en grand secret, le 8 août de la même année sous l'appellation de MS 405. Monoplan à ailes basses, muni d'hypersustentateurs et d'un train escamotable, il avait une structure en métal, un revêtement mixte en aluminium, contreplaqué et toile, une cabine de pilotage fermée et un moteur Hispano-Suiza de huit cent cinquante chevaux. Apprécié pour sa vitesse et pour son armement, il fut qualifié en juin 1937 lors de la manifestation aéronautique de Bruxelles, de "meilleur chasseur du monde". La production de masse débuta rapidement, de sorte qu' en septembre l939, six cents exemplaires avaient quitté les chaînes de montage.
L'éclatement des hostilités vit le début d'une intense activité opérationnelle dans laquelle le MS 406 eut la possibilité de se mesurer avec son adversaire direct, le Messerschmitt BF 109 allemand. Malgré une infériorité d'ensemble. le Morane se montra un rival coriace et les unités qui en étaient équipées revendiquèrent la destruction de cent soixante-quinze appareils ennemis, mais pour l'anéantissement de plus de quatre cents des leurs. Au 25 juin 1940, mille quatre-vingt-un MS 406 avaient été livrés, chiffre de production remarquable pour l'époque, seulement dépassé par le Potez 630. |
Données techniques Moteur : 1 Hispano-Suiza 12Y à 12 cylindres en V refroidi par liquide et développant 850 ch Vitesse maximale à 4480 m : 490 km/h Distance franchissable : 1500 km Plafond : 10000 m Masse à vide : 1895 kg Masse au décollage : 2720 kg Envergure : 10,60 m Longueur : 8,17 m Hauteur : 3,25 m Armement : 1 canon Hispano-Suiza HS-59 ou 404 de 20 mm approvisionné à 60 coups et 4 mitrailleuses Mac 34 de 7,5 mm approvisionnées à 300 coups chacune Premier vol : 08 août 1935 Production : 1481 appareils
|
Reproduction Maquette HELLER, réf. 80213 Envergure : 145 mm soit 10,44 m en réel Longueur : 113 mm soit 8,14 m en réel
|
  
|
 |
POTEZ 631
|
Historique La lignée des Potez 63 se démarque habituelles conception francaises car plus moderne et comparable au Messerchmitt 110. Cette série se compose aussi bien de chasseurs lourds, de bombardiers et d'avions de reconnaissance et sera l'une des plus importante avec plus de 1100 appareils produits en juin 1940.
Le prototype du modèle 630 a effectué son premier vol le 25 avril 1936 et les premiers exemplaires entrèrent en service en 1938. Le modèle 630, version de chasse de jour, eu quelques problèmes mécaniques et fut cloué au sol. Par contre le modéle 631, version de chasse de nuit, aura plus de succés et fut livré à 208 exemplaires à l'armée de l'air.
Ces appareils se présentaient comme un bimoteur à ailes basses, avec un train d'atterrissage semi-escamotable et un empennage bidérive. Ils étaient également dotés d'un armement sérieux avec 2 canons 404 de 20mm dans le nez, 2 mitrailleuses Mac 34 de 7,5mm de défense, et parfois 6 mitrailleuses MAc 34 sous les ailes.
Dérivé du chasseur bimoteur Potez 631 , le modéle 63-11 est la version adaptée à la reconnaissance et eventuellement à l'appui léger L'appareil est identique au chasseur, sauf pour sa partie avant, il recoit un nez totalement vitré plus adapté aux missions de reconnaissance, et son equipage passe de 2 à 3 hommes.
Un certain nombre de machines fut exporté en Tchécoslovaquie, Roumanie, Grèce, Finlande, Chine, Suisse. Cet appareil était très prisé des pilotes étrangers. |
Données techniques Moteur : 2 Gnome et Rhône 14M-4/5 ou 14M-6/7 de 700 ch Vitesse maximale à 4500 m : 442 km/h Distance franchissable : 1225 km Plafond : 8500 m Masse au décollage : 3845 kg Envergure : 16,00 m Longueur : 11,07 m Armement : 2 canons Hispano-Suiza de 20 mm et 1 ou 5 mitrailleuse(s) Mac de 7,5 mm Premier vol : 06 mai 1936 Production : 208 appareils
|
Reproduction Maquette HELLER, réf. 80394 Envergure : 222 mm soit 15,98 m en réel Longueur : 164 mm soit 11,81 m en réel
|
  
|
 |
LIORE-ET-OLIVIER LeO 451
|
Historique Le LeO.45 est dessiné comme un bombardier rapide , de fait les prototypes atteignirent sans problémes des vitesses de plus de 600km/h en piqué. C'était un monoplan bimoteur bidérive à aile basse cantilever,de construction metalllique. Il fait son premier vol le 16 Janvier 1937 et est aussitôt commandé en série.
En Mars 1940 vola pour la première fois le LeO.451. Cet appareil était muni de dérives modifiées qui ne présentaient plus "l'encoche" des premières versions. Cette modification devint standard sur tous les LeO 451 encore en service en 1941 et sur tous ceux qui furent produits par la suite. Il n'est disponible qu'a trés peu d'exemplaire en Mai 40.
Au moment de l'occupation de la Zone Libre en novembre 1942, seuls 4 groupes sur LeO.451 étaient basés en France métropolitaine. Il s'illustre pourtant dans les bombardements sur les colonnes blindées entre Tongres et Maastricht ainsi que sur le Canal Albert Il ou il remplit ses missions sans pertes, mais tout change quand ne disposant plus d'escorte il doit affronter seul à basse altitude les forces allemandes. Il était en service dans la flotille 4F à Tafaraoui en 1942 lors du debarquement allié en Afrique du Nord.
Les unités basées en France furent dissoutes par les Allemands, cependant qu'après le débarquement allié en Afrique du Nord, la 25e Escadre tout d'abord, puis les autres progressivement en 1943, passèrent dans le camp allié pour poursuivre la lutte d'une manière plus efficace.
Mais la carrière opérationnelle du LeO 451 s'arrêta en Septembre 1943, date à laquelle la dernière unité équipée de cet appareil, le GB 1/22, échangea ses LeO 451 contre des B-26 Marauder. Ainsi fut tournée une page glorieuse des Ailes Militaires Françaises écrite par ce remarquable bombardier moyen qui ne fut presque jamais utilisé dans le rôle pour lequel il avait été conçu. |
Données techniques Moteur : 2 Gnome et Rhône 14N-48/49 de 1140 ch Vitesse maximale à 4800 m : 500 km/h Plafond : 9000 m Masse au décollage : 11400 kg Envergure : 22,50 m Longueur : 17,17 m Armement : 2 mitrailleuses Mac de 7,5 mm en poste avant et central; 1 canon HS 404 de 20 mm en tourelle dorsale; 1500 kg de bombes Premier vol : 16 janvier 1937 Production : 377 appareils
|
Reproduction Maquette HELLER, réf. 80389 Envergure : 310 mm soit 22,32 m en réel Longueur : 230 mm soit 16,56 m en réel
|
  
|
 |
BLOCH MB 152 C1
|
Historique Le prototype du Bloch MB.152, dérivé du Bloch MB.151, vola pour la première fois à la fin de l'année 1938. Monoplan à ailes basses de construction entièrement métallique, armé de deux canons et de deux mitrailleuses (ou de quatre mitrailleuses), le MB.152 fut un des chasseurs français les plus utilisés pendant la campagne de mai-juin 1940. Nettement surclassé par le Messerschmittt Bf 109E, son principal adversaire, cet appareil fut produit à raison de 614 exemplaires, dont un certain nombre furent employés par l'armée de l'Air d'armistice. Le MB.152 donna naissance à plusieurs dérivés, comme les MB.155 et MB.157, qui ne furent pas produits en série. |
Données techniques Moteur : 1 Gnome et Rhône 14N-25 de 1080 ch ou 14N-49 de 1100 ch Vitesse maximale à 4500 m : 509 km/h Distance franchissable : 540 km Masse au décollage : 2800 kg Envergure : 10,54 m Longueur : 9,10 m Armement : 2 canon de 20 mm et 4 mitrailleuses de 7,5 mm Premier vol : 1938 Production : 614 appareils
|
Reproduction Maquette HELLER, réf. L 091 Envergure : 143 mm soit 10,3 m en réel Longueur : 126 mm soit 9,07 m en réel
|
  
|
 |
CAUDRON C.714 C1 Cyclone
|
Historique Le Caudron Renault C.714 fut dessiné par Marcel Riffard qui élabora des avions qui gagneront la coupe Deutsch de la Meurthe en 1934, 1935 et 1936. Il créa d'abord un chasseur léger C.710 qui fera son vol inaugural le 18 juillet 1936. Malgré son poids léger, il fut armé de deux canons de 20mm et les performances de ce modèle menèrent au développement du C.713 Cyclone qui vola en décembre 1937.
Le premier C.714 effectua son vol inaugural le 6 juillet 1938 et les premiers appareils de série furent achevés par Caudron-Renault le 10 juin 1939, après qu'une commande de 100 appareils soit passée par le Ministère de l'Air. Par rapport au prototype, l'appareil de série se distinguait par la structure de ses ailes, dont la section aérodynamique présentait une courbure réduite. La structure était en bois et les ailes trop minces ne pouvait accueillir les mitrailleuses logées sous les ailes. Les volets hypersustentateurs présentaient quant à eux avaient une corde réduite et les amortisseurs une course plus longue. Quant au moteur 12R 03, il se distinguait du 12R 01 par son carburateur qui permettait des passages en G négatif.
L'armée de l'Air considéra le C 714 comme inapte au combat, mais le gouvernement français décida de faire cadeau des 50 premiers exemplaires à la Finlande et seulement 6 de ces appareils furent livrés à l'armée finlandaise. Bien qu'affectés au 30e LLv, les C.714 finlandais ne reçurent jamais le baptême du feu.
Il n'y aura finalement qu'une quarantaine d'appareils livrés aux forces françaises et ils furent affectés aux escadrons polonais de formation de pilotes de chasse à Lyon-Bron, et ils effectuèrent finalement de véritables missions opérationnelles au sein de l'escadrille entièrement polonaise connu sous le nom de Groupe Varsovie GC I/145. Cette escadrille entrera en action contre les Allemands entre le 2 et 13 juin 1940 et ils auront 12 victoires confirmées avec cet avion.
A la chute de la France, 20 avions serviront le gouvernement de Vichy et la balance sera confisquée par la Luftwaffe pour être utilisée comme avion d'entraînement. Environ 90 C.714 furent achevés au jour de l'Armistice, et la production s'arrêta. |
Données techniques Moteur : 1 Renault 12 RoI de 450 ch Vitesse maximale à 4000 m : 487 km/h Plafond : 9100 m Masse au décollage : 1880 kg Envergure : 8,96 m Longueur : 8,50 m Hauteur : 2,87 m Armement : 4 mitrailleuses Mac de 7,5 mm Premier vol : 06 juillet 1938 Production : 90 appareils
|
Reproduction Maquette HELLER, réf. L 096 Envergure : 126 mm soit 9,07 m en réel Longueur : 121 mm soit 8,71 m en réel
|
  
|
 |
DEWOITINE D 520
|
Historique Achevé en septembre 1938, le prototype du chasseur monoplace Dewoitine D.520, dont la conception avait débuté en 1937, vola au cours du mois suivant. Confiantes dans les qualités de l'appareil, l'armée de l'Air en avait commandé 200 exemplaires avant même que le prototype ait pris l'air.
Le D.520, qui tirait sa désignation du fait qu'il devait être capable de voler à 520 km/h, se présentait comme un monoplan à ailes basses au train d'atterrissage escamotable. Sa propulsion était assurée par un moteur Hispano-Suiza 12Y45.
Considéré comme le meilleur chasseur français de 1940, le D.520 prit part à la bataille de France et servit, de 1940 à 1942, dans l'armée de l'Air de Vichy. Il fut notamment employé dans la dure campagne de Syrie en 1941. |
Données techniques Moteur : 1 Hispano-Suiza 12Y45 à 12 cylindres en V développant 920 ch et entraînant une hélice Ratier 1606M ou Chauvière 3981 Vitesse maximale à 5500 m : 535 km/h Distance franchissable : 1540 km Plafond : 10250 m Masse à vide : 2123 kg Masse au décollage : 2787 kg Envergure : 10,20 m Longueur : 8,60 m Hauteur : 3,43 m Armement : 1 canon HS-404 de 20 mm approvisionné à 60 coups et 4 mitrailleuses Mac 34 M39 de 7,5 mm approvisionnées à 675 coups Premier vol : 02 octobre 1938 Production : 812 appareils
|
Reproduction Maquette HELLER, réf. 80212 Envergure : 140 mm soit 10,08 m en réel Longueur : 112 mm soit 8,06 m en réel
Maquette HELLER, réf. 80377 Envergure : 140 mm soit 10,08 m en réel Longueur : 112 mm soit 8,06 m en réel
|
     
|
 |
BLOCH MB 174 A3
|
Historique A partir de 1936, le Ministère de l’Air engagea un programme de modernisation de l’aviation qui comprenait une demande concernant un avion multiplace polyvalent pour des missions de bombardement léger et de reconnaissance. Les ateliers Bloch proposèrent le MB.170 puis, après de nombreuses modifications, une version définitive désignée MB.174. Le Bloch 174 vola pour la première fois en juillet 1939 et entra en service actif en mars 1940.
Le Bloch MB.174, bimoteur triplace de bombardement et de reconnaissance, démontra son excellent comportement en combat, malgré le peu de temps durant lequel il fut utilisé. Il révéla tout de même ses exceptionnelles qualités de maniabilité. Mais sa soute à bombes, d’une taille trop petite, empêchait l’emport de calibres de plus de 50 kg. Ceci l'empêcha de ralentir l’avancée de la Wermarcht pendant la Blitzkrieg.
Conçu également pour la reconnaissance stratégique armée, il se révéla extrêmement efficace dans ces missions au dessus de l’Allemagne durant les premiers mois de 1940. Sa vitesse et sa maniabilité en altitude lui permettaient d'échapper aux chasseurs allemands les plus modernes de la Luftwaffe. Mais comme la majorité des appareils modernes de l'Armée de l'Air pendant la campagne de France, ils arrivèrent trop tard et en nombre insuffisant.
Après la défaite de la France, certains appareils furent détruits pour éviter qu'ils ne soient capturés, et d'autres rejoignirent les forces françaises libres tandis qu'une dizaine d'exemplaires fut récupérée par les allemands qui l'utilisèrent pour l'entraînement des pilotes.
Après que le 50ème exemplaire ait été livré en mai 1940, le Bloch-175 succéda au MB-174 sur les chaînes de montage en pleine tourmente. Cette version spécifique au bombardement avait une soute réétudié pour l’emport de bombes de 100 ou 200 kg. Son fuselage était allongé et élargi pour accueillir cette soute de grande capacité. Seulement 25 exemplaires du MB.175 furent livrés avant la défaite.
Le Bloch 176 était une version avec de moteurs Pratt & Whitney. Une version de torpillage, Bloch 175 T, fut construite en petite série en 1947 et fut produite pour l'Aéronavale jusqu'en 1950.
|
Données techniques Moteur : 2 Gnome et Rhône 14N-48/49 en étoile de 1100 ch chacun Vitesse maximale à 5100 m : 530 km/h Distance franchissable : 1650 km Plafond : 11000 m Masse au décollage : 7160 kg Envergure : 17,90 m Longueur : 12,25 m Armement : 5 mitrailleuses de 7,5 mm; 400 kg maxi de bombes Premier vol : 05 janvier 1939 Production : 56 appareils
|
Reproduction Maquette HELLER, réf. 80377 Envergure : 252 mm soit 18,14 m en réel Longueur : 170 mm soit 12,24 m en réel
|
  
|
 |
POTEZ 63.11
|
Données techniques Moteur : 2 Gnome et Rhône 14N-04/05 de 700 ch Vitesse maximale à 5000 m : 425 km/h Distance franchissable : 1500 km Plafond : 8500 m Masse à vide : 2838 kg Masse au décollage : 4433 kg Envergure : 16,00 m Longueur : 11,07 m Hauteur : 3,61 m Armement : 3 mitrailleuses de 7,5 mm tirant vers l'avant et 2 autres de même calibre tirant vers l'arrière Premier vol : 10 juillet 1939 Production : 925 appareils
|
Reproduction Maquette HELLER, réf. 80396 Envergure : 222 mm soit 15,98 m en réel Longueur : 149 mm soit 10,73 m en réel
|
  
|
 |
BREGUET Bre-693 AB
|
Historique Breguet concu en 1935 un chasseur biplace pour répondre à une demande de l'armée de l'air Française. Cet appareil, sorti sous la dénomination de Breguet 690 mais était plus lourd et plus puissant que le projet d'origine ce qui lui permettait d'être assigné à des missions très diverses. Il fut donc destiné à faire des attaques au sol en vol rasant, ce biplace fut équipé d'un armement offensif important vers l'avant et de blindage. Dans le même temps, le besoin d'un avion d'assaut se fit réellement sentir lors de la guerre d'Espagne. Dans cette optique en 1939, la versions 691 et 693, se succédèrent pour l'adapter pour des missions d'assaut dans lesquelles il avait révélé un fort potentiel. Mais la dernière version véritablement opérationnelle, fut la version 695 . Cette version se distinguait par l'installation de moteurs américains Pratt & Whithney pour éviter de dépendre des usines françaises très vulnérables aux bombardements allemands. Mais ce moteur étant moins efficace et plus difficile à intégrer à la cellule et l'avion perdit de sa maniabilité.
Le premier appareil prit son envol en 1940 et les premiers exemplaires n'arrivèrent que lors du début de l'offensive allemande. Le Br.693 connu son baptême du feu le 12 mai 1940, celui-ci se solda par un échec cuisant, dix des onze appareils du GBA 1/54, engagés contre les colonnes allemandes dans la région de Maastricht (Pays-Bas), ne rentrèrent pas, ils furent décimés par la Flak allemande. Lorsque l'armistice fut signée, seul 50 appareils avaient été livrés mais furent récupérés par l'aviation de vichy avant d'être saisie en 1942 par les allemands pour l'entraînement des pilotes.
Le Breguet 693 était un bimoteur biplace rapide dans lequel le pilote et le mitrailleur étaient placés dos à dos. Il ne fut livré aux formations d'assaut qu'après de longs retards inhérents aux difficultés mécaniques rencontrées. Au voisinage du sol, cet appareil de bombardement léger, adapté à l'assaut, atteignait une vitesse de 360 km/h, ses moteurs étant réglés pour ne donner leur pleine puissance qu'à 3.000 m, altitude d'utilisation normalement prévue. Cela allait constituer, pour son emploi en rase-mottes, un handicap sérieux.
Son armement était composé d'un canon HS 404 de 20mm et de quatre mitrailleuses Darne de 7,5mm, deux tirant vers l'avant, et deux mitrailleuses arrières (une dans le poste défensif et une fixe tirant vers le bas). Aucun viseur spécial n'existait pour le bombardement en piqué ou en rase-mottes, et il transportait huit bombes de 50 kg en soute, armées avec une fusée à retard de huit secondes. |
Données techniques Moteur : 2 Gnome et Rhône 14M-6/7 de 700 ch Vitesse maximale à 5000 m : 483 km/h Distance franchissable : 1350 km Plafond : 8500 m Masse au décollage : 4900 kg Envergure : 15,37 m Longueur : 9,67 m Hauteur : 3,19 m Armement : 1 canon Hispano-Suiza de 20 mm et 4 ou 6 mitrailleuses Darne de 7,5 mm; 400 kg de bombes en soute Premier vol : 25 octobre 1939 Production : 234 appareils
|
Reproduction Maquette HELLER, réf. 80392 Envergure : 207 mm soit 14,9 m en réel Longueur : 135 mm soit 9,72 m en réel
|
  
|
 |